dimanche 24 avril 2022

Le thuya, arbre de vie

Le printemps est le moment parfait pour récolter des bourgeons et jeunes pousses. Je vous propose, pour cette édition, un arbre indigène de nos contrées, magnifique et extraordinaire sur de nombreux plans, le thuya, Thuja occidentalis. Aussi connu sous le nom de cèdre blanc, l’arbre n’a cependant rien à voir avec le cèdre. Appartenant à la famille des Cupressaceae, comme le cyprès, et non à celle des Pinaceae comme les Cedrus, pour leurs parts originaires du Moyen-Orient, de la chaîne Himalayenne et de l’Afrique du nord. Le thuya occidental pousse de l’est du Manitoba jusqu’à l’île d’Anticosti et de la Baie James au nord à la limite sud des Grands Lacs. À l’ouest, on retrouve le thuya géant ou Thuja plicata, lui aussi mépris pour un cèdre, d’où son nom commun de cèdre de l’ouest, ou Western redcedar. Les thuyas sont flexibles, préférant les sols humides et bien drainés, mais pouvant très bien se retrouver dans des environnements aussi secs que les plaines calcaires.

Pour les peuples des premières nations d’Amérique du nord, le thuya est un arbre sacré. Dans la langue Innu-aimun, le thuya s’appelle massishk. Les Mohawk appellent le cèdre blanc lonen’tò:ren et les Anishnaabe le nomment giishik. Il possède des qualités spirituelles bienveillantes et est reconnu pour son pouvoir de protection contre les forces négatives de ce monde, comme de ceux que nous ne pouvons que ressentir. Pour la majorité des peuples autochtones, le thuya fait partie des quatre plantes sacrées, avec le foin d’odeur, la sauge et le tabac. Ces plantes sont celles utilisées en offrandes et pour les purifications faites avant les événements cérémoniaux ou en tout autres moments, pour purifier un être, un lieu, un moment. L’arbre de vie sert aussi à la construction et à la confection de multiples choses, des longs canots des peuples de l’ouest aux mats totémiques, en passant par les maisons longues et les boites de rangement et de cuisson. Aussi ductile quant à ses usages que dans ses lieux de vie.


Les qualités médicinales du thuya sont extraordinaires, mais certains de ses composants biochimiques peuvent être très dangereux si mal utilisés. C’est le cas de l’huile essentielle de thuya. Elle ne doit pas être ingérée ! Par voie orale, quelques gouttes peuvent avoir une incidence fatale. Même en usage externe où ses actions sont hyper efficaces, il convient de faire attention et de toujours diluer l’huile essentielle de thuya dans une huile végétale ou un alcool de base, sinon elle peut carrément être corrosive. Par contre, lorsqu’utilisée selon les règles de l’art, elle sert à éliminer les verrues, les ulcères cutanés même cancéreux, les troubles fongiques comme le pied d’athlète, les lésions causées par l’Herpes simplex comme les feux sauvages et le zona, les plaies qui cicatrisent mal et les tissus cicatriciels embarrassants, les dermatites et dermatoses. Elle est, ce que j’appelle, du grand génie.

La plante fraîche ou séchée a les mêmes propriétés mais elle est moins dangereuse lorsqu’elle est bien utilisée, encore une fois. Le printemps est un bon moment pour récolter les jeunes pousses, mais le thuya peut être récolté à l’année. Pour un usage externe, sur la peau et sur les autres muqueuses, surtout nasale et vaginale, il convient d’utiliser une ou deux petites branches équivalentes à la grandeur d’une main ouverte, un peu moins si la branche récoltée est très fournie. On parle donc de trois à neuf grammes de plantes fraîche. De plante séchée, la quantité sera de l’ordre d’une petite cuillerée à thé par tasse d’eau pour l’obtention d’un remède concentré pour usage externe seulement. Faire simplement bouillonner la plante durant une quinzaine de minutes, filtrer puis appliquer en compresse, en rince, en bain ou en douche.

Pour un usage en interne, on parle d’une branche fraîche de la taille de la main ouverte pour trois ou quatre tasses d’eau, ou d’une petite cuillerée à thé de plante séchée pour cette même quantité d’eau. Dans ce cas, il est recommandé de ne pas excéder les quinze minutes de mijotage, donc une douzaine de minutes suffisent.

Le thuya est utilisé pour les troubles du système respiratoire. Il facilite l’expectoration de gros mucus dégueu en cas de rhinite ou de bronchite. Pour le système digestif, il est efficace pour lutter contre les débalancements bactériens de la flore intestinale, comme le Candida albican et pour contrer les infestations de parasites intestinaux. Le thuya est utilisé aussi pour des troubles du système urinaire, aidant à solutionner les troubles d’incontinence, entre autres.

Les branches de thuya que vous récoltez peuvent être nouées ensemble puis séchées pour former un bouquet serré qui peut être brûlé pour assainir l’air de mauvaises odeurs ou de la présence indésirée de particules virales ou bactériennes volatiles.

Consultez votre herboriste si vous souhaitez l’utiliser. Les femmes enceintes devraient s’abstenir de l’utiliser. Le thuya est déconseillé pour les femmes enceintes, les bébés et les jeunes enfants.

Puisse cet arbre sacré vous apporter bien-être et santé !

Annie Rouleau
Herboriste praticienne
annieaire@gmail.com

Références :
Usages autochtones des plantes médicinales du Québec, La Métisse, Isabelle Kun-Nipiu Falardeau
Propriétés physiques et psychiques des huiles essentielles, Dr. Paul Dupont
Arbres et arbustes thérapeutiques, Anny Schneider
The energetics of western herbs, Peter Holmes
Medical herbalism, David Hoffmann
Sacred plant medicine, Stephen Harrod Buhner
La médecine des indiens d’Amérique, Bernard Assiniwi


 

lundi 14 octobre 2019

Qu’est ce qu’on récolte cet automne ?



L’automne, c’est le temps des racines. Je vous en ai présenté quelques-unes dans des textes précédents, comme l’aralia qui pousse assez allègrement dans la région. Il me semble important de parler de plantes qui poussent ici, versus d’autres espèces moins adaptées au climat des cantons. La plante du jour est une autre belle, bien implantée dans ces terres que nous foulons. Explorons la consoude, Symphytum officinalis pour être précise. Il m’arrive d’omettre les noms latins, je ne devrais pas. Ils sont essentiels à la juste identification des plantes et permettent d’éviter de fâcheuses erreurs.

La consoude est originaire d’Europe et d’Asie de l’Ouest. Naturalisée ici par les Européens, elle s’est, ma foi, bien adaptée. À moins qu’une autre espèce n’ait été plantée, la consoude d’ici est bien l’officinale. Ce fait est positif à cause du potentiel toxique de la plante. Elle contient, en quantités variables, un alcaloïde qui peut causer de graves lésions au foie. Cet alcaloïde, la pyrrolizidine, est davantage présent dans les Symphytum asperum et x-uplandicum. Il est aussi plus concentré dans la racine que dans les feuilles et, comme je disais, les quantités sont variables d’une plantation à l’autre ou d’un fournisseur à l’autre. Santé Canada a d’ailleurs bien failli bannir la consoude à cause de ce méchant machin difficile à prononcer. Mais, grâce aux efforts soutenus des porteuses de flambeau de l’herboristerie traditionnelle du Québec, l’organisme n’a pas réussi complètement. Depuis, la consoude est légale en usage externe, mais fortement déconseillée pour les usages internes.


La consoude agit sur la peau et les muqueuses, les os et les articulations. Elle est anti-inflammatoire, cicatrisante et elle augmente la prolifération cellulaire. Comme son nom l’indique, elle soude. Elle peut vous fermer une plaie à une vitesse vertigineuse. Même chose pour un os cassé, une foulure ou une entorse. Mais attention ! Comme elle ferme les plaies ou soude les os hyper rapidement, il est impératif que lesdites blessures soient exemptes d’infection et bien alignées. Si tel est le cas, la consoude risque fort de laisser plusieurs d’entre vous plutôt pantois.

On trouve dans la consoude plusieurs composés chimiques qui expliquent l’action de la plante. La racine est riche en allantoïne, molécule reconnue pour ses qualités cicatrisantes et régénératrices cellulaires. Celle-ci est présente dans les feuilles, mais en moins grandes quantités. La plante est aussi source de vitamines, dont A, C et E. Les feuilles contiennent de l’acide rosmarinique, puissant anti-inflammatoire et antioxydant.

Pour les plaies et les coupures donc, mais aussi pour les brûlures et coups de soleil ou comme après-rasage. Pour les os cassés, fêlés, les entorses, tendinites, ecchymoses, douleurs articulaires et musculaires. Elle est aussi incontestablement reconnue pour traiter les hémorroïdes.

L’usage interne que l’on faisait de la consoude, avant l’émoi engendré par la découverte de la pyrrolizidine présente dans la plante, est tout aussi digne d’intérêt. La consoude était utilisée pour soulager les toux irritantes et les problèmes de poumons, de même que pour traiter les ulcères d’estomac ou du duodénum et les différents types d’inflammations des diverticules intestinales. Notez que les cas d’intoxication attribuables à l’usage interne de la consoude sont très rares, on parle de moins de sept humains touchés depuis 1985. Comme je disais plus tôt, les concentrations de pyrrolizidine sont très variables, une analyse biochimique serait donc nécessaire pour déterminer la présence du méchant machin. J’y reviendrai éventuellement. En attendant, contentons-nous de l’usage externe.

On utilise les feuilles et les racines de consoude, fraiches, séchées, macérées dans l’alcool 40 % ou dans l’huile végétale. On peut considérer la consoude comme une plante de premiers soins. La racine fraiche peut être broyée au mortier et appliquée directement sur une blessure, à condition que celle-ci soit bien propre, vous l’aurez compris. Les feuilles, même chose, il suffit de les écraser à la main et de les appliquer en cataplasme. L’huile macérée est l’alternative annuelle la plus intéressante, mais elle peut s’avérer ardue à préparer. Sécher les racines et les feuilles avant de les mettre dans l’huile permet d’éviter les risques de moisissure. Il existe des onguents vendus en magasin, notamment celui produit par la Clef des champs, en vente Au Naturel à Sutton.

Dernier avertissement, si vous songer planter de la consoude chez vous, choisissez méticuleusement l’emplacement. Il est impossible de se débarrasser de la plante une fois qu’elle est établie. Chaque petit morceau de racine laissé en terre donnera naissance à un nouveau plant.

Bon automne !

Annie Rouleau, herboriste praticienne

jeudi 22 février 2018

Phylogenèse

Il existe, en psychothérapie, un outil qui utilise une analogie évolutive pour illustrer les phases psychologiques d’une personne. On tire parti d’archétypes des stades de « vie », qui, par leurs caractéristiques, illustrent l’état de la personne. Ces archétypes sont : le minéral (la matière), le végétal, l’animal, l’humain et le divin. Avec comme postulat le fait que chaque personne passe d’un archétype à l’autre de manière épisodique, ce genre d’outil de croissance est à la fois profond et tout à fait ludique. Par exemple; si j’emploie le terme « végéter » pour parler d’une journée où je n’ai d’autre envie que de rester écrasée dans un fauteuil, il y a de fortes chances pour que je sois dans un état représenté par l’archétype du végétal. Or, que font les végétaux dans la vie? Ils exposent leur feuillage au soleil et enfouissent leurs racines dans la terre, de manière apparemment passive. Le but de l’exercice étant d’aller puiser ce dont ils ont besoin pour s’épanouir et progresser dans leurs cycles de vie. Analogie facile? Peut-être. Je peux tout de même utiliser cette observation pour considérer ma journée « couch potato » comme un moment privilégié au cours duquel je peux, soit faire le plein, soit permettre passivement à ce qui sommeil en moi de se transformer en fleur!

Dans un précédent article, je vous parlais de la chlorella. Il y était question de son apport en protéines, en minéraux et oligo-éléments. Je vous ai aussi parler de sa haute teneur en chlorophylle, aspect primordial la classant parmi les substances les plus détoxifiantes qui soit. Des micro-algues connues, comme la spiruline et les « blue-green » sauvages, la chlorella est la plus riche en chlorophylle.
Allons un peu plus loin.


Sa membrane externe est très résistante, ce qui la rend inassimilable sous sa forme naturelle. Par contre cette même membrane lui confère de grandes propriétés médicinales. Comme je disais dans le précédent article, elle forme une cage qui capte et emprisonne nombre de toxines dangereuses emmagasinées par le corps, permettant de les éliminer sans danger. On peut aussi voir la robustesse de la coquille protectrice de la chlorella comme une référence à son travail sur le renforcement de nos propres cellules. Cet élément expliquerait peut-être pourquoi la chlorella est à ce point tonique pour notre système immunitaire. Mais il a aussi une explication scientifique à cela; de tous les aliments, qu’ils soient d’origine animale ou végétale, les micro-algues (mais surtout la chlorella) sont les plus grandes sources d’acide nucléique (ADN/ARN) assimilables. Absorbées par un humain, ces acides nucléiques favorisent le renouvellement cellulaire. La clorella est donc particulièrement intéressante pour les enfants en plein développement, les adultes exténués, les personnes âgées, pour accélérer la guérison de blessures, et dans des cas de troubles dégénératifs ou de chimiothérapie. Notez qu’elle stimule la reproduction des cellules normales, non pas de celles impliquées dans un processus de reproduction pathologique, comme les tumeurs.
Malgré sa puissance, elle est la plus douce de toutes les micro-algues, la plus sécuritaire et la plus tonique.

Les qualités de la chlorella bénéficient d’un large bagage d’appuis scientifique. Aucunes contre-indications connues, ni pour les enfants et les personnes âgées. Les femmes enceintes ou allaitantes peuvent cependant porter attention au fait que la chlorella est détoxifiante, mais que normalement les toxines seront éliminées via les selles.
Il importe de bien choisir la source de chlorella avant d’acheter. La compagnie Sun Chlorella peut être considérée comme la Rolls Royce de cet aliment. ChlorEssence de Sequel Naturals est aussi un produit de qualité. La posologie quotidienne de base est de 3 grammes. 5 grammes sont recommandés pour une plus grande action détoxifiante.
Commencez tranquillement, puis d’augmentez la quantité chaque semaine jusqu’à la dose désirée. Il est préférable de répartir la dose quotidienne en deux ou trois parties, idéalement prise avant les repas et mastiquée quelques secondes. Le fabriquant New Chapters offre des gélules de chlorella, alternative intéressante pour ceux que le goût rebute.


La chlorella fait donc fait partie des loyaux éléments qui, subtilement, aident l’humain dans chacun des stades archétypal. Qu’on se sente écrasé sous une tonne de roche, ou complètement légume, ou encore comme un petit animal apeuré!
Et puis, cette micro-algue contient le souvenir de l’éclosion de la vie sur terre. S’en imprégner suggère la possibilité d’intervenir dans l’apparente confusion humaine qui règne en maître sur cette planète!

Annie Rouleau
Herboriste
annieaire@gmail.com

Références :
- Healing with Whole Food, par Paul Pitchford, Éd. North Atlantic Books © 1993, 1996, 2002

- The Energetics of Western Herbs, par Peter Holmes, Éd. Snow Lotus ©1989, 1993, 1997

Genèse

Faire des liens entre les systèmes du corps humain revêt une importance souvent négligée lors de l’analyse d’un malaise. Même chose pour les rapports entre les différents pans de l’intégrité de l’être.
Par exemple, la thyroïde. Plus grosse des glandes endocrines, située derrière la trachée à la base du cou, ce petit brigadier hormonal fait souvent la manchette chez les gens qui travaillent comme des fous, abusent un peu, souvent, élèvent leurs enfants, gèrent la vie contemporaine avec tout ce que cela implique de frustrations, de déceptions, de joies aussi bien sur. Une vie ordinaire, soit, mais que l’on sait chargée d’un stress profond et souvent constant. Le problème avec ce rythme de vie, c’est qu’il épuise le corps. Généralement, les glandes surrénales seront les premières touchées puisqu’elles sont responsables de la production des hormones qui créent la réponse au stress. Pour faire une histoire courte, lorsque les surrénales sont vidées, toutes les autres glandes en subissent les conséquences. S’ensuivent divers dérèglements parfois bénins, parfois graves. Donc, le quotidien, en affectant les surrénales, influence le fonctionnement de la thyroïde. C’est ce genre de liens qui peut changer la donne lorsque, par exemple, une personne aux prises avec une apathie avilissante cherche à solutionner son problème. Le choix de l’avenue qui permettra de « guérir » dépendra du diagnostique reçu. Mais fournir au corps des éléments qui tonifient les surrénales et donnent, par la bande, un petit « boost » à la thyroïde peut constituer une de ces avenues. Je ne parle pas ici de troubles majeurs de la glande, souvent auto-immuns et qui demandent une intervention directe, mais plutôt de dérèglements bénins mais dérangeants.


Une plante maintenant. Une micro-algue d’eau douce, la Chlorella Vulgaris, nommée simplement chlorella, ou chlorelle. Elle est cultivée un peu partout dans le monde, surtout au Japon.

La chlorella est d’abord nutritive. Pas moins de 50% de son poids est constitué de protéines assez complètes. Elle contient aussi les principales vitamines du complexe B, des vitamines C et E, plusieurs oligo-éléments et minéraux importants, dont le calcium, le fer et le magnésium. C’est une petite mine d’or de nutriments essentiels.
L’iode n’est pas dans sa liste d’oligo-élément. C’est que la chlorella n’en contient presque pas. Or, c’est l’iode surtout qui est importante lorsqu’on aborde les troubles thyroidiens. Ainsi la chlorella n’agit pas directement sur la thyroïde. Son impact se fera par des liens entre les différents systèmes et par son travail de nettoyage de l’organisme et de stimulant immunitaire.


Autre élément, cette micro-algue est une source incroyable de chlorophylle. Ce phyto-nutriment contribue à rétablir l’équilibre acido-basique (acide/alcalin) déréglé par une alimentation (et un rythme de vie) souvent beaucoup trop acidifiante. La chlorophylle alcalinise. Ses autres propriétés incluent la capacité de purifier l’organisme; de bactéries, levures, champignons indésirables et toxines, elle est anti-inflammatoire et favorise la régénération cellulaire. La chlorella fait donc tout cela. En plus, elle stimule le système immunitaire, est un important agent protecteur et restaurateur du foie, et possède des propriétés antitumorales et antivirales. Les processus impliqués sont assez compliqués, je vous épargne les détails pour le moment. Peut-être seulement mentionner qu’au niveau des toxines que le corps peut emmagasiner, la chlorella, comme les autres algues, forme un genre de cage biochimique qui capte et emprisonne les toxines et les dirige vers la sortie, gentiment mais avec énormément d’efficacité. Fort utile pour détoxifier de métaux lourds et de dioxines par exemple.


La Chlorella et les autres micro-algues bleues et vertes font partie des premières formes de vie ayant occupé notre planète, permettant rien de moins que l’apparition de l’oxygène. Elles mirent un peu plus que les sept jours attribués à Dieu pour sa "création" mais le résultat demeure. La liste des troubles qu’elle contribue à soulager est impressionnante et je n’ai fait que l’effleurer. J’y reviendrai dans un prochain texte. D’ici là, rien ne vous empêche de l’essayer!


Annie Rouleau

Herboriste